Les diagnostics immobiliers, obligatoires pour vendre ou louer un bien immobilier, ne semblent pas mettre tout le monde d’accord. Découvrez ici les failles de ces diagnostics.
Les diagnostics immobiliers sont obligatoires
Quand une personne souhaite vendre ou mettre à la location un logement, elle est obligée de faire effectuer certains diagnostics pour procéder à la transaction. En effet, l’acheteur doit acheter ou louer en toute connaissance de cause et le bilan est là pour l’éclairer. Les diagnostics obligatoires ne sont pas les mêmes pour tous les logements puisque certains ne doivent être effectués que sous certaines conditions (logement ancien ou situé dans une zone spécifique par exemple). On peut en citer quelques-uns :
- Le DPE (diagnostic de performance énergétique) ;
- L’ERNT (état des risques naturels et technologiques) ;
- Le CREP (constat de risque d’exposition au plomb).
Mais si ces diagnostics ont pour but d’évaluer l’état d’un bien immobilier et d’aider l’acheteur dans sa décision d’achat, ceux-ci possèdent quelques limites.
La fiabilité du DPE est remise en cause
Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est obligatoire pour tout logement devant être vendu ou loué. Les analyses effectuées ont pour but de classer l’habitation dans une grille grâce à une lettre (de A à G) qui permet d’identifier la consommation énergétique du logement grâce à son isolation notamment. Seulement, les analyses menées pour arriver au bilan sont parfois douteuses. L’UFC Que Choisir a même réussi à remettre en cause la fiabilité du DPE en faisant appel à plusieurs professionnels du secteur et en leur demandant d’établir un diagnostic pour plusieurs logements. Et le résultat est sans appel : la classification varie considérablement (plusieurs lettres d’écart pour une même maison) et les estimations de consommation peuvent doubler d’un professionnel à l’autre.
Les diagnostiqueurs sont-ils vraiment rigoureux ?
Plusieurs explications sont possibles pour justifier les divergences que l’on peut rencontrer entre plusieurs professionnels. Tout d’abord, on peut se demander tout simplement si les diagnostiqueurs eux-mêmes font bien leur travail. En effet, les résultats dépendent de la rigueur des analyses. Et il faut savoir qu’en cas de résultats erronés les diagnostiqueurs ne sont pas sanctionnés. Ceux-ci ne seraient donc pas assez précis dans leur travail ? Certains peut-être, mais la faute ne doit pas seulement être jetée sur eux car il semblerait qu’en fonction des logiciels utilisés, les mêmes données rentrées ne donneraient pas les mêmes résultats. Pour avoir des résultats plus unifiés l’effort devrait peut-être être fait à ce niveau.
De plus, il faut savoir que les failles liées aux diagnostics immobiliers obligatoires devraient en partie être comblées grâce à une réforme du DPE qui prendra effet dès le mois d’avril 2013. Une occasion pour se lancer dans la franchise en diagnostic immobilier ? Activ’expertise, Agenda, D.Pro, Diagamter, O2 Diagnostics, etc., vous avez le choix !