Rudement impacté par la crise et la baisse du nombre de transactions, le marché du diagnostic immobilier renoue depuis 2014 avec le plein essor. Et le vote de la loi ALUR qui introduit de nouveaux diagnostics obligatoires rajoute à l'optimisme du secteur.
Si le marché du diagnostic immobilier a payé le prix fort pendant la crise, aujourd'hui, les années sombres sont belles et bien terminées. Un rebond qui s'explique par le retour des acheteurs de biens immobiliers mais aussi par le vote au printemps 2014 de la loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (loi ALUR). Cette loi renforcera à terme (tous les décrets ne sont pas encore publiés) le nombre de diagnostics obligatoires à la vente, à la location et, c'est là la grande nouveauté, pour les copropriétés. Ces nouvelles obligations viendront s'ajouter aux précédentes et notamment à celles concernant les dépenses d'énergie (DPE), le plomb, l'amiante, le métrage, etc. Selon les estimations d'une récente étude publiée par Xerfi, le CA du secteur devrait augmenter « de 4% en 2016. »
Le diagnostic immobilier, un secteur en évolution
La profession de diagnostiqueur immobilier est née en 1996 avec la loi Carrez instituant le métrage obligatoire des logements. A cette époque, aucun diplôme spécifique n'était réclamé et de nombreux indépendants se sont lancés dans l'aventure. Ces premières entreprises forment le socle du secteur et représentent toujours aujourd'hui 85% des effectifs du diagnostic immobilier. En 2012, une première vague de recertification et la réforme du diagnostic de performance énergétique ou DPE a obligé la profession à se structurer. De nombreux indépendants n'ont pas suivi, notamment faute de trésorerie suffisante après la crise de 2008. C'est à cette époque là que les réseaux ont réellement commencé à prendre de l'ampleur. Aujourd'hui, les réseaux de franchise occupent une place prépondérante dans le paysage du diagnostic immobilier, et cela devrait encore s'accélérer aux vues des nouvelles obligations à venir. En moyenne, le chiffre d'affaires d'un indépendant oscille entre 60 et 90.000 euros, tandis qu'il s'inscrit entre 100.000 à 250.000 euros pour les franchisés ou affiliés.
Le diagnostic immobilier en franchise, les réseaux qui marchent
Si en France l'on dénombre une bonne quinzaine de réseaux en activité, trois enseignes dominent largement leurs challengers en nombre de franchisés : Agenda (200 implantations), Diagamter (125 implantations) et BC2E (80 implantations). Suivent des réseaux comme Activ'Expertise (57 implantations), Ex'Im (51 implantations), Defim (50 implantations), Arliane Diagnostic Immobilier (40 implantations), Alliance Sud Expertise (36 implantations), ou encore Ode Diagnostic (6 implantations), LD2I (12 implantations), Juris (6 implantations). Pour la plupart de ces réseaux, le droit d'entrée est compris entre 15 et 20 000€.
Agenda qui fait figure de pionnier sur son secteur dispose d'un maillage fin qui laisse peu de place aux nouveaux entrants. Ceci étant, quelques opportunités restent à saisir dans une vingtaine de départements. Pour rejoindre cette enseigne, le candidat doit disposer d'un apport personnel minimum de 25.000 € (droit d'entrée 14.000 €, investissement global 45.000 €).
Diagamter lancé en franchise en 1999, ce réseau offre plus d'opportunités aux créateurs un peu partout en France. Pour rejoindre ce réseau, le candidat doit disposer d'un apport personnel minimum de 10.000 € (droit d'entrée 17.000 €, investissement global 40.000 €).
BC2E quant à lui est un réseau atypique développé autour de contrats d'utilisation de marque d'une durée d'un an. Créé par des diagnostiqueurs pour des diagnostiqueurs, BC2E est un réseau sans droit d'entrée. Pour rejoindre cette enseigne, le candidat doit disposer d'un apport personnel minimum de 20.000 € (droit d'entrée 0 €, investissement global 20.000 €).
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La Rédaction, Franchise Diagnostics Immobiliers ©