La tendance se confirme : les Français pensent à leur consommation énergétique
Les Français indifférents à la performance énergétique de leur logement ?
« Les Français et leur préoccupation en matière énergétique pour leur logement » est le titre d'une étude publiée par le réseau d'agences immobilières Orpi et réalisée par l'institut Harris Interactive. Menée sur une base de 1 000 personnes entre mai et juin dernier, l'enquête semble dévoiler des résultats assez pessimistes au premier abord.
Près de la moitié (47 %) des Français ne se sentiraient pas concernés par la performance énergétique de leur logement. En outre, 100 % des personnes interrogées n'envisagent pas de faire réaliser un diagnostic de performance énergétique prochainement, alors que 60 % ne l'ont jamais fait. Rappelons toutefois que le DPE est obligatoire pour procéder à la vente ou à la location d'un logement. Et c'est là que les chiffres cités ci-dessus s'expliquent. Tous les ménages qui ont répondu à l'enquête d'Orpi ne sont pas engagés dans un processus de vente ou de location de leur logement.
Le DPE a une véritable incidence sur la valeur d'un bien
Toujours d'après l'enquête Orpi – Harris Interactive, les ménages français sont cependant sensibles à la performance énergétique de leur logement : d'après l'étude, c'est le cas de 90 % des acquéreurs et de 75 % des locataires qui intègrent ce facteur dans leur décision d'achat ou de location. Quatre Français sur cinq (soit 81 %) reconnaissent que la performance énergétique de leur logement a une incidence sur sa valeur.
Et ceci n'est pas une simple impression. Une autre étude, menée cette fois-ci par le groupement notarial Dinamic, indique que chaque « cran » de performance énergétique ajouterait en moyenne 5 % à la valeur d'un bien immobilier. Les étiquettes « climat » et « énergie », concernant respectivement l'émission de gaz à effet de serre et la consommation énergétique sont toutes les deux notées d'une lettre allant de A (la meilleure performance) à G.
Une maison d'une valeur de 200 000 € par exemple, verrait son prix de vente augmenter jusqu'à atteindre 220 000 si son diagnostic de performance énergétique passait de D à B. Et ceci n'est qu'une estimation, puisque les notaires constatent que des logements affichant une étiquette énergétique A ou B peuvent se vendre jusqu'à deux fois plus cher que des biens équivalents dotés d'une performance énergétique de F ou G.
Les Français sont raisonnables et intelligents : ils préfèrent investir leur argent dans un logement qui ne leur coûtera pas les yeux de la tête en chauffage ! Une bonne nouvelle pour les diagnostiqueurs immobiliers de France et d'ailleurs.
La Rédaction, Franchise Diagnostics Immobiliers ©